ANNE-LAURE BAQUE

Ce n'est pas une volonté du libéral d'embêter ou de sanctionner le patient. L'explication est rationnelle.

Le libéral, contrairement au salarié qui perçoit un salaire fixe, établit un nombre de séances/semaines qui lui permet de payer ses charges, de se dégager un salaire et il doit aussi prévoir un surplus car contrairement encore au salarié, il ne bénéficie pas de congés payés.

Ce nombre de patients/semaine n'est pas extensible, pour différents facteurs, notamment pour ne pas dépasser un nombre excessif de patients / jour afin de garder le confort et la disponibilité psychique que l'on doit à tous les patients pour un travail de qualité.

Si un patient annule au dernier moment, je suis sur mon lieu de travail, en attendant le patient suivant, mais je ne suis pas rémunérée.

Il est impossible de remplacer ce créneau vacant, aussi pour ne pas mettre en péril la structure, je demande la moitié de la séance annulée, comme compensation du manque à gagner.

Cela n'est pas valable si on annule pour raisons de santé ou événement exceptionnel imprévisible.

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